13 juin 2014

If, for instance… (fragment retrouvé)

Friday the 13th
Digging through old papers, real and virtual…
Retrouvé, decades later, this fragment of a New York state of mind… 

If, for instance, there hadn't been three people running down the street, I'd never have met him. There should be no reason to go on like this. But this is a world where one must fend for oneself.

Moments of respite. Hot August afternoons when the world slows down to a primal speed.

A warm garden. Early summer. Something fresh about young growth. Something frightening as well, the potential for everything: bounty or disaster. Fresh love. Unexplored territory. Lawlessness. No patterns yet perceived. Soon, a path will have been chosen: left, right, straight, smooth, light, or dark. As of yet, all hold as much death as life. Odds at 100 to nothing. The bell curve was at tangent 0 or .000000000 [etc.] point 1.

It cannot be spoken at this stage. There is nothing to say but wait and see. Quantity cannot be measured without time. Quality can be, so there is an interrogation as to the quality of the subject at hand.

Young. Is lawlessness a quality? What then of wisdom of age, or security of a basic, proven pattern? Instead, insecurity flows. A period of growth, of rapid change. Rootlessness, spinelessness? Can something liquid become fixed in an immobile signifier? Words do not express quality in motion, moments of life beyond their actuality. Another world, a world non-human? Of course, this world in its name alone ("non-human") is an impossibility. Qu'est-ce qu'on fait, là? Jusqu'à quel moment joue-t-on cette comédie?

Jusqu'à ce qu'elle soit finie. Comment saurait-on qu'elle est finie? On le saura, c'est tout. One moment brings realization of a realm change. Du coup, on n'est plus dans l'autre. S/Z. No definition. Everywhere vagueness. Nothing is grasped and held for even a second; the concept of speed does not exist because there is no time. Time is a notion of relativity. There is no before nor after.

A step must be taken. Who says "must"? Time. Time passes and eventually controls. One season metamorphoses into the next. Time can make itself felt, but nothing changes unless a barrier is broken.

Rain. Sun. Death. Time. Change.

Sans rien, rien ne bouge. L'éternel présent. Le moment où on vit, que le sang bat dans les veines et où on travaille. On travaille à vivre, à respirer, à baiser et à vomir. On monte on descend. Et un jour on crève pour que les élements divers du corps s'éparpillent et se reconstituent autrement formés. Plus ça change plus ça reste le même. Blue, brown, what's the difference? S'en foutisme atroce.

Privation can only be self induced. The community at large is only partly responsible for any particular thing. Within each grain there is an element of choice given the donnés reçus. Et avec ça, on vit ou on meurt. Bien ou mal. Sans jamais pouvoir distinguer le bon du mauvais. Living out of time makes judgement in contemporary values harder to make or to form. Water seeks its own level, but fights lovingly with disorder.

Rideau
New York, 1985

06 décembre 2011

Orlando

Virginia Woolf's diary?
Une de ces journées pluvieuses, grises à New York.

Parfait pour un petit passage à la bibliothèque centrale, une des merveilles de cette ville (www.nypl.org).

Il s'agit de trouver des infos dont j'ai besoin pour inspirer mon chapitre sur le personnage que j'appelle Orlando, pour des raisons qu'il ne serait pas le seul à savoir. (mais bon, il n'est plus là pour en parler.)

Bon signe, j'arrive devant l'entrée et il y a un clin d'oeil de Virginia.

Son journal intime.

J'avance dedans.  En fait, il s'agit aussi de trouver d'autres infos sur ces années 1980, et il me faut un numéro du Nouvel Obs, un article sur le crack à New York qui a paru dans le Nouvel Obs vers 1986 ou 87.

Évidemment, il n'y a pas d'index des anciens numéros.  Au pif, j'envoie la petite fiche de demande par pneumatique, demandant toute l'année 1986 des anciens numéros qui existent dans des caves quelque part.

Et je me mets à attendre.

Numéro 64. L'attente se prolonge, mais ça fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans ces pièces, pour travailler, et l'attente est assez agréable.

Les touristes passent pour prendre des photos ; on leur dit que c'est interdit.

Je travaille sur le chapitre en cours, sur papier.

20 minutes, 40 minutes...

Je passe voir s'il y a un problème.

L'ironie d'attendre un "ODD NUMBER" au guichet des nºs impairs (qui sont principalement des nºs pairs), où mon numéro 64 ne s'affiche jamais.

Non, me dit-on, mais ça vient de loin, en bas, ça peut prendre jusqu'à une heure.
waiting for an even number, 64
somehow, it wasn't meant to happen at the "odd number" window.


Orlando était bien un "odd number." C'est comme si je l'attends, comme Godot.

Après plus d'une heure d'attente, j'apprends que les numéros en question du Nouvel Obs sont dans un autre immeuble d'où il faut placer une commande de plusieurs jours, sinon que je m'adresse à l'une des facultés riches de la ville, NYU ou Columbia.

Je suis déçu sans être déçu.

Writer's block, on cherche de l'inspiration.

Pour fêter les 100 ans de la grande bibliothèque centrale, il y a une expo avec quelques bijoux de la collection, dont de belles machines à écrire.

Les jeunes ne connaissent pas les bruits sympas que l'on produi(sai)t en écrivant de cette manière-là.

Enfin, Virginia – affichée sur la façade de la 5e avenue – n'est pas seule. On la présente avec Malcolm. Et d'autres.

Virginia Woolf, Malcolm X, and Dante = qu'ont-ils en commun ?

eh bien, voilà, leurs carnets intimes.
instead of V's diary, at first I found a wall-full of Malcolm X's diaries.

no cut & paste here !

Des deux.  Vers la fin de leur vie.

Puis il y avait la canne de V : "Virginia Woolf's walking stick."

Je n'ai pas eu envie de regarder de trop près. Ça fait 70 ans qu'elle s'est tuée... 1941. Ça fait pas si longtemps que ça. 

Je fouille plutôt dans les souvenirs d'une autre personne, morte du sida dans ces années 1980.  Je l'appelle Orlando.

Mon Orlando me fait signe aujourd'hui, par Virginia, qui figure dans son récit, dès le début.

J'aimerais bien savoir en quoi cela m'aidera à clore le chapitre. 

...

30 août 2011

At Bill's

Bill Coleman nous a quittés dimanche, en plein milieu d'une tempête nommée Irène, qui avait laissé des morts et trop d'eau en Haïti, en Caroline, à New York, dans le Vermont, au Canada... Manhattan était incroyablement calme : les aéroports fermés et tout dans la ville était arrêté : le métro, les trains de banlieue, les autobus.
William P. Coleman, 19 janvier 1923 - 28 août 2011.

J'ai déjà parlé des moments passés chez Bill, en évoquant des souvenirs de Jean-Claude Charles. Cette photo de Bill et Jean-Claude date de 2004.
On note des piles de livres : une histoire de la communauté afro-américaine de Lexington, Kentucky, un gros volume du Negro History Bulletin, un texte en français (Douze ?), un ouvre-bouteille et Jean-Claude, avec un verre sans doute de Barbancourt, peut-être de whisky.

Le New York Times. Un drapo au mur. Bill, avec ses lunettes de lecture à la main, et le téléphone (vieux style avec fil) toujours à côté de lui.

Une journée de papote chez Bill. Dommage que Jean-Claude n'ait jamais eu le temps ou la volonté d'avancer avec son travail sur Chester Himes. Bill était parfaitement connecté avec l'intelligentsia afro-américaine... Et on parlait pas mal de Himes au moment de la réédition de Cast the First Stone, remettant les parties censurées la première fois, sous le titre Yesterday Will Make You Cry.

J'ai connu Bill à l'époque où il était collègue de CUNY, à la faculté BMCC où il dirigeait le Center for Ethnic Studies : on avait des amis et des collègues et un intérêt pour Haïti en commun. Je ne trouve de bonnes photos que de l'époque où il était déjà à la retraite.

Il habitait un chouette brownstone à Harlem qui lui appartenait, avec un escalier à l'intérieur. Voici Bill en 2005 descendant vers le rez-de-chaussée. Finalement, les 2 étages d'escalier – et l'autre qui menait à la cuisine, en bas – étaient de trop pour Bill après une énième crise cardiaque et sa santé faiblissante.

Il en avait assez vu du quartier aussi : cambriolages et voyous de l'époque dure. Ça allait mieux dans le Manhattan post-Giuliani, post 11 septembre : il était temps pour Bill de vendre, pour habiter un espace plus gérable avec l'âge avançant.

Jean-Claude allait perdre son pied-à-terre à Manhattan, d'autres devaient partir aussi, et c'était la fin de règne du cercle culturel chez Bill.

Le peintre Frantz Baltazar faisait partie des locataires habituels ; le voici avec Bill, l'année du déménagement (2005). C'était donc déjà la fin d'une époque. Bill tenait à rester à Harlem, pas trop loin de la bibliothèque Schomburg, et allait encore déménager deux fois avant d'atterrir à son dernier appartement au 5e, avec ascenseur.

C'était assez triste de passer dans la maison la dernière fois, jour où j'ai pris quelques photos. J'aime bien celle-ci où l'on voit Bill reflété dans le miroir dans une des chambres. 

Avec un déménagement, il y a toujours tous les souvenirs qui ressurgissent, dans chaque pièce, parfois avec des objets à trier. If these walls could talk!

 On a toujours bien discuté et rigolé chez Bill, avec toutes sortes de références (musique, peinture, essais, événements, littérature) sorties des connaissances éclectiques de Bill, aussi riches et diverses que ses amis de passage.

Dans son recueil Free, Jean-Claude parle de Bill dans un poème, « At Well's » que je cite en bas d'une page d'hommages à Jean-Claude Charles. Le poème se trouve dans une section qui s'appelle « La Route du Blues ». Sur cette route, il y avait Bill. Et il y avait Wells, un restaurant choisi certes pour son poulet frit mais aussi par l'association avec le vrai prénom de Bill, William : At Well's, At Bill's. Wells Restaurant existe depuis 1938. Il n'est plus à l'endroit du grand-père (voir cette explication), mais il n'est pas étonnant que ce soit par Bill que Jean-Claude découvre des lieux légendaires de Harlem, dont Wells, où, lors de la Renaissance de Harlem, « People from Paris, when they'd come, would get chicken and waffles ».

C'était un homme très doux, Bill, très intelligent, social. On s'est trop peu revus ces dernières années. Une fois, je l'avais vu à l'hôpital après une nouvelle chute de santé : on pensait que c'était la fin, mais Bill arrivait toujours à retrouver une énergie, pour se réunir avec nous quand on célébrait la vie de Jean-Claude, ou pour recevoir chez lui Elvire, la fille de Jean-Claude, ou pour déménager encore une fois, à plus de 85 ans...


Ses livres, ses papiers, ses disques, ses tableaux sont éparpillés dans diverses collections publiques et privées. Je n'ai pas encore remis dans leur place les deux tableaux que j'ai pu m'offrir de sa collection. Je les ai descendus (du meuble où ils sont posés) samedi soir pour le passage de l'ouragan Irène. C'est un coin de l'appartement qui fuit et il y avait effectivement des fuites dimanche.

Il faudrait que je m'occupe de ces tableaux. Les remettre à leur place, ou même les encadrer un jour, même s'ils sont sombres. Ils sont de Pierre Augustin, artiste de Port-au-Prince (né en 1945). Il se peut que Bill les ait achetés directement du peintre. Qui sait ?

Pierre Augustin, 1976


Pierre Augustin, 1982

Quelques souvenirs lors du passage d'un ouragan, et d'un ami.

P.S. Les arrangements ne sont pas encore faits pour savoir quelle sorte de réunion formelle aura lieu entre famille et amis pour marquer son passage.

30 novembre 2008

À Québec, sur les Plaines

Ciel gris ce jour-là (le 14 novembre dernier), au-dessus de la ville de Québec qui fête ses 400 ans en cette année 2008 (www.monquebec2008.com). En me promenant dans les rues de la ville, je pensais à Jan J. Dominique qui y avait élu résidence l'hiver dernier, en résidence d'auteure à la Maison de la littérature (son projet d'écriture étant, «L’Amérique, c’est le jardin de mon père»). Remontant les côtes de la ville, je peux imaginer comment on peut s'isoler de façon productive, les jours où il fait trop froid pour s'aventurer dehors : une chaleur intérieure avec le bruit étouffé par une couche de neige.

Et pourtant, je n'aime pas le froid.

Promenades sur les plaines d'Abraham, dominant le Saint-Laurent. J'étais à Québec pour le congrès de l'ACQS (American Council for Québec Studies) qui tenait sa réunion cette année avec l'ACSUS (Association for Canadian Studies in the United States) : réflexions sur l'histoire (québécoise, acadienne, canadienne), sur le cinéma, la société, le théâtre, l'Amérique francophone, les relations trans-Atlantiques et transnationales... Pour moi, il s'agissait surtout de voir ce qu'il y a de nouveau en lettres québécoises. Il y avait deux tables rondes (et une autre communication dans une table ronde sur «Labor and Gender») qui traitaient de l'oeuvre de Marie-Célie Agnant (dont ma propre communication) ; le cas d'Agnant est un exemple précis du talent des nouveaux visages de la littérature québécoise du XXIe siècle. Dany Laferrière, Ying Chen, Émile Ollivier... la littérature «néo-québécoise» était parfois l'appelation, mais on sait bien que le «néo-» n'est que provisoire, bien que «minorité visible» reste une classification officielle au Canada.

Avant de rentrer, je n'ai pas résisté à la tentation de me procurer un exemplaire du dvd qui venait de sortir, «Céline sur les Plaines» : presque quatre heures du concert de Céline Dion à Québec en août dernier :
Lors des Fêtes du 400e anniversaire de la Ville de Québec le 22 août 2008, le spectacle «Céline sur les Plaines» a rassemblé plus de 250 000 spectateurs sur les Plaines d’Abraham. Cet événement historique met en vedette Céline Dion et 11 des plus gros noms de la chanson québécoise. Avec Céline Dion : Garou, Marc Dupré, Nanette Workman, Dan Bigras, Mes Aïeux, Zachary Richard, Éric Lapointe, Claude Dubois, Jean-Pierre Ferland et Ginette Reno.
Difficile à croire que je recommande quoi que ce soit de Céline Dion, mais j'avoue que c'est un bon disque pour des raisons... du moins pédagogiques. La famille Dion, par exemple, une majorité des 13 frères et soeurs de la mégastar Dion, exemplifie de façon concrète la famille catholique nombreuse d'Une saison dans la vie d'Emmanuel de Marie-Claire Blais que je venais de lire avec mes étudiants : le clan Dion chante une bastringue assez mémorable (sur YouTube où je renvoie pour l'extrait, on peut également écouter cette bastringue historique avec La Bolduc).

Avec le groupe Mes Aïeux, la Dion chante «Dégénérations», la chanson à succès de leur disque Tire-toi une bûche. Sur YouTube on peut trouver l'extrait : Mes Aïeux : Dégénération à la Fête Nationale du Québec (il y a même une autre version avec sous-titres en anglais). Ils ont déjà vendu 45.000 exemplaires de La Ligne orange, leur dernier disque qui vient de sortir : un Disque d'Or pour l'un des groupes Trad les plus populaires au Québec. (Ça me fait penser à vous renvoyer vers le site des Cowboys Fringants...). Il y a pas mal de clips de Mes Aïeux en ligne pour découvrir : «Le déni de l'évidence», «Belle, embarquez»...

Sur ce dvd je découvre avec plaisir Nanette Workman, qui chante une «Lady Marmelade» sexy avec la Dion aussi bien qu'un bon blues... La présence de Zachary Richard est parmi les plus émouvantes du concert. Zachary Richard chante la «Ballade de Jean Batailleur» puis, avant de chanter «La promesse oubliée» qu'il avait composée à l'époque, rappelle au public les interventions de Céline Dion lors du passage de l'ouragan Katrina trois ans plus tôt (voir cet exemple où elle intervient sur l'émission de Larry King le 3 septembre 2005), et la solidarité des Québécois et des Québecoises avec leurs «cousins» de la Louisiane. La tradition musicale québécoise – de la bastringue de la famille Dion, aux blues de Nanette Workman et de Zachary Richard – rappelle les éléments hérités des vieux pays (celte breton, normand) comme faisant partie des traditions de l'Amérique du nord (country, blues, rock), que ce soit avec une vielle ou un accordéon, une batterie ou une guitare.

Avant de chanter «Femme de rêve», Claude Dubois s'adresse à la foule :
Pour les uns, le quatre centième anniversaire, c'est la fête d'une ville. Moi, je veux dire que Québec, tu es mon amour, ma patrie. Tu as enfanté d'une nation qui a résisté à l'assimilation, et je te dis que je t'aime !
Panorama sur le public enthousiaste qui applaudit après «un pays qui a résisté à l'assimilation», et je ressens un soupçon de xénophobie sans doute inévitable dans cette fierté nationale.

Et bien oui, la tradition perdure même dans la cuisine d'un pays qui ne connaissait pas de légumes frais pendant le long hiver. Oubliés le temps de la morue, la tradition française transformée à la québécoise couvre la bidoche avec des sauces lourdes au fromage, au beurre, à la crème. Comme dans d'autres pays froids sans épices, le végétarien se contentera de bonnes bières locales aux noms si évocateurs : La Maudite, La Barbarie, La Belle-Gueule, Dieu du ciel... (Malheureusement on ne fait plus de Kamouraska, qui donnait l'impression de boire une inspiration des plaines du rive sud du Saint-Laurent, au pays du roman d'Anne Hébert.)

Depuis mon retour de la ville de Québec (avec une courte escale à Montréal, assez longue quand même pour permettre une livraison à l'aéroport d'une bonne douzaine de bagels tout chauds), le Salon du Livre de Montréal a eu lieu, du 18 au 23 novembre. Quel plaisir de voir Marie-Claire Blais couronnée une nouvelle fois du Prix du Gouverneur Général (avec Michaëlle Jean, il s'agit plutôt de LA Gouverneure Générale) pour son nouveau roman, Naissance de Rebecca à l’ère des tourments, publié chez Boréal.

L'année 2008 est un bon cru pour Boréal : non seulement Blais, mais par exemple le nouveau roman de Monique Proulx, Champagne. Bonne année également pour les éditions Mémoire d'encrier : de nouvelles anthologies et de la poésie, dont de Gérald Bloncourt. Christine Germain est toujours un plaisir à ré-entendre chez Planète rebelle, maison qui comprend des lectures en disque audio avec ses livres, comme avec la nouveauté, Élégie nocturne, par Jean-Paul Daoust. À La courte échelle, on trouve un recueil prometteur, Premiers amours, «Neuf écrivaines, neuf nouvelles sur les premiers émois amoureux»... Là-dedans, je retrouve l'auteure de Putain et de Folle, Nelly Arcan qui, dans ses chroniques pour Canoë offre, par exemple, une réaction appropriée («So hot in bed !») aux Justiciers masqués, qui ont piégé Sarah Palin trois jours avant l'élection présidentielle américaine (pour CKOI FM). Classique !

Une virée dans la capitale québécoise était sans doute de vigueur pendant cette année du quadricentenaire. J'aurai raté l'impressionnant Moulin à images de Robert Lepage, images de la capitale et du pays projetées tout l'été sur les vieux silos à grain du port de Québec.

L'année prochaine, ce sera le tour du Vermont à faire la fête www.celebratechamplain.org : 400 ans depuis le voyage estival de Samuel de Champlain, la même année (1609) où Henry Hudson explore le fleuve qui portera son nom. Quatre cents ans après, il est dommage qu'il n'y ait pas de TGV en Amérique du nord pour remonter le Hudson, passer par le lac Champlain et arriver aux villes du Saint-Laurent.

TCS

12 octobre 2008

10 ZAN !


Île en île, 10 ans
New York, le 12 octobre 2008

10 ZAN!

J’ai trouvé le morceau de musique approprié pour l'occasion, «Kala» du disque 10 Zan de Ziskakan.

Ça fait 10 ZAN aujourd'hui que j'ai mis le site Île en île en ligne pour la première fois.

Je vous invite à lire mes réponses aux questions de Stève Puig, «Île en île ; dix questions pour dix ans». L'espace de ce blogue (X-centri-cités) vous invite également à réagir à l'entretien ou à laisser vos remarques au sujet du site (voir «commentaires» ci-dessous).

C'était un moment approprié pour faire un bilan de cette base de données présentant la littérature et les écrivains des îles :

Haiti, Martinique, Guadeloupe, Guyane

Maurice, Réunion, Comores, Madagascar

Nouvelle-Calédonie, Polynésie
bien plus de 200 dossiers d'auteurs -- biographies, bibliographies, extraits de textes, enregistrements sonores...

merci de célébrer cet anniversaire en parcourant le site pour découvrir des auteurs « insulaires » et leurs oeuvres si diverses, si riches...

10 ans !

TCS