dimanche 30 septembre 2007

¡ Ya ! Yane !

20 septembre 2006

Comment ne pas penser à Katherine ce jour où je poste un premier blogue depuis plus de cinq mois. Coïncidence, au moment où je reviens sur ce site, je clique sur un bouton "visites récentes" pour voir que quelqu'un a fait une recherche sur Google, "nombre de francais morts" 11 septembre , qui donne une seule réponse : " Des K enfouis " où, pensant à Katrina et à Katherine, j'avais affiché une photo de Katherine qui aurait eu 98 ans aujourd'hui, le 20 septembre.

Yane pourrait apprécier une pensée pour Katherine pour qui je transformerai la cigarette, partagée – c'est Hitler qui m'a fait fumer , disait-elle – en bougie d'anniversaire. K dont l'âme s'est envolée, il y a 15 ans, dans sa ville natale ; une dernière révérence, morte à Vienne, au théâtre. J'envoie son esprit assister à ma place, une bonne place.


Yane Mareine
photo (détail) © 2006 Vincent Flouret

Ô Yane ! je ne pourrai assister que virtuellement à la générale !

Yane Mareine . Son site la présente un tout petit peu, maReine.com … (voir aussi les pages spéciales, Yane Mareine , sur le site des Gens de la Caraïbe ).

Comme il lui convient, elle ouvre royalement, sur les Champs-Élysées au Théâtre Marigny le 26 septembre, dans une pièce de Lee Blessing présentée comme "un thriller psychologique", En allant à Saint-Yves.

Il s'agit de " Deux femmes, meurtries dans leur vie de mère, que tout oppose en apparence. Deux cultures, deux sensibilités s'affrontent ". Béatrice Agénin et Yane Mareine jouent les deux protagonistes de cette tragédie prenante, classique, grecque…

Une rencontre, une conversation à deux. La pièce est signée Lee Blessing (qui vit dans la grosse pomme d'où j'écris; la pièce est traduite par François Bouchereau).

On apprend, dans le dossier de presse (allez voir), qu'ils s'agit de:

"Deux mères. Chacune avec une douleur liée à son enfant. L'une est en deuil d'un fils, l'autre veut assassiner le sien, devenu tyran d'un petit pays africain. Cora est blanche et vit en Angleterre pour fuir la violence des grandes villes américaines, Mary est noire et vient d'un pays encore meurtri par la colonisation".

Béatrice Agénin écrit, "Il y a entre ces deux femmes un secret sourd qui ressemble à une forme de liberté, le droit de vie ou de mort sur sa propre descendance, au-delà de toute morale".

Une pièce que je ne voudrais pas rater.

et pourtant.

Vous me raconterez?

À Paris en ce moment (du 19 au 22 septembre) on fête le 50e anniversaire du premier Congrès International des Écrivains et Artistes noirs. La célébration est organisée par Présence Africaine, la Communauté Africaine de Culture et le W.E.B. DuBois Institute for African and African-American Research à Harvard (en collaboration avec l'UNESCO et l'Organisation Internationale de la Francophonie). Voir le site de Présence Africaine . J'aurais aimé être là, aussi, parmi les anciens et les jeunes, nos amis, ces penseurs et créateurs d'aujourd'hui et de demain (voir " Ce monde ne sera plus blanc " par Giscard Bouchotte et le programme complet ).

À Paris je serais même passé écouter un peu de la Journée d'études : Histoire des masculinités en France, 1789-1945 au Centre Panthéon, le 22 septembre 2006. ( programme )

On peut pas tout faire. Trop de beaux spectacles nous illuminent ces jours-ci, par exemple à Paris.

et à New York.

Quant à Paris, vous irez à ma place.

En allant à Saint-Yves
de Lee Blessing
mise en scène de Béatrice Agénin
à partir du 26 septembre au Théâtre Marigny

TCS

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